« On entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. » Code de l’environnement (article L.211-1) |
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Depuis 1900, plus de la moitié des zones humides du monde ont disparu. Considérées comme des « espaces improductifs », beaucoup ont été drainées, remplacées par des peupleraies ou des cultures, urbanisées… avec une ancienne politique « d’assainissement » et d’urbanisation des terrains.
Les zones humides prennent diverses formes :
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Celles-ci abritent un grand nombre d’espèces faunistique et floristique, venant se reproduire et s’alimenter durant une partie ou toute l’année.
Cette faune et cette flore spécifiques souffrent des disparitions de ces lieux.
Pour préserver au maximum les fonctionnalités de ces zones, nous devons entretenir ces endroits. L’entretien de ces lieux a pour objectif de garder un milieu ouvert et humide et d’éviter tout enfrichement.
Attention si le fonctionnement de la zone humide n’est pas dégradé, le mieux est de ne pas intervenir.
Les propriétaires peuvent mettre en place un pâturage extensif (avec peu d'animaux, pour limiter le piétinement) afin de maintenir le milieu en état ou effectuer un débroussaillage.
Quels sont les objectis ?
En 2000, la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) réglemente la gestion de l’eau et instaure l’obligation de protéger et restaurer la qualité des eaux et des milieux aquatiques dans l’ensemble de l’Union Européenne. L’objectif est le rétablissement ou le maintien de bons états écologiques et chimiques des milieux aquatiques de surface, évaluer à l’échelle des masses d’eaux.
Le technicien de rivière joue un rôle dans la conception, la programmation et le suivi de travaux de restauration d’entretien ou d’aménagements des milieux aquatiques, afin de répondre à l’objectif de la DCE. Il fait le lien entre les acteurs concernés et la gestion des milieux aquatiques. Tout en prenant en compte les enjeux économiques, écologiques et sociaux (usages, propriétaires, associations, élus locaux et territoriaux).
Le technicien de rivière répond a deux activités principales :
Ses missions sont diverses :
> Monter et réaliser des projets et études techniques liées au bassin versant;
> Animer des réunions d’information et de concertation avec les différents acteurs du territoire concernés par la gestion des milieux aquatiques;
> Encadrer et suivre les entreprises dans la réalisation des travaux d’aménagement et de restauration des milieux aquatiques;
> Définir et assurer la mise en œuvre du programme d’entretien des milieux aquatiques.
Avec le soutien financier de :
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Contact : Sarah BONVOISIN MARIDOR
Technicienne de rivière et zones humides